Zenobia, reine mythique de Palmyre. Esseulée, elle observe impuissante le conflit qui sévit dans son pays meurtri. La robe du derviche tourneur garant d'une Paix universelle est tachée du sang de ses nourrissons, dont les corps deviennent des fleurs de jasmin prospères, bordant une cascade drainant le mot " Amour " en arabe. 
Signe de résilience et d'espoir d'un retour à l'équilibre.
Le minaret de la mosquée des Omeyyades de Damas côtoie une église de la ville, témoignage de l'altérité de la région. Branche d'olivier et grenade égrainée rendent hommage aux peuples Kurde et Arménien, partie intégrante de la société civile. L'oeuvre présente une Syrie plurielle et endeuillée par la folie des hommes et de la guerre.
En préparant ce projet quelques jours avant d'arriver en Suède, j'ai rencontré au musée de l'Orangerie à Paris l'oeuvre de Frida Khalo, qui m'a instantanément enseigné la puissance cathartique et salutaire d'exprimer sa douleur à travers la peinture et la couleur. (assumer le rouge vif par exemple.)
Et parce que " Votre joie est votre tristesse sans masque " selon le prophète de Khalil Gibran et que rien n'arrive par hasard, le jour du retour en France je découvrais en allumant mon téléphone que Pharrell Williams venait de partager notre vidéo " Happy ", déclenchant ainsi un mouvement d'allégresse aux quatre coins du monde.

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